« Mais lorsque tous les jeunes gens refuseront de tuer au nom de la paix, et lorsque toutes les femmes interdiront aux hommes de tuer au nom de la paix, et lorsque vous réaliserez que la paix ne viendra jamais par le meurtre, et que la fin ne justifie pas les moyens, et lorsque vous vous serez emplis de pensées de lumière et de paix, alors ce sera la fin de la guerre. Mais aussi long-temps que des hommes iront en guerre au nom de la paix, la guerre existera. Et aussi longtemps qu'une seule femme enseignera à ses fils qu'il faut faire la guerre pour l'amour de la paix, la guerre existera.
Vous fabriquez votre monde. Lorsque vous remplirez votre monde d'idées de paix, alors la paix grandira. Lorsque vous cultivez des pensées agressives, vous attirez l'agressivité, vous allez la chercher chez les autres dans vos contacts quotidiens, et jusqu'au niveau des nations.
... Vous ne pouvez pas comprendre cela aujourd'hui, et pourtant je vous dis que l'intérêt que vous avez pour les armes, en tant que pays, est perçu par d'autres, que vos pensées se matériali-sent et que vous créez des guerres dans vos esprits, auxquelles vous devez ensuite faire face dans votre propre chair et avec votre propre sang.
Votre réalité est le reflet de vos pensées. Si vous n'aimez pas le monde, il faut que vous chan-giez vos pensées, et aucune manipulation extérieure ne changera votre expérience d'un iota si vous ne changez ni vos rêves ni vos pensées.
...Hélas, vous faites un parallèle entre l'agressivité et la force, alors vous avez peur d'élire un homme pacifique. Tous les autres pays ressentent la même chose, et ils ont donc peur de porter au pouvoir, par un moyen ou un autre, des hommes pacifiques. C'est ainsi que la situation de votre monde est le résultat au niveau collectif de vos croyances individuelles.
... Maintenant, lorsque, individuellement, vous croirez en la paix, et lorsque vous arrêterez de croire que le bien est faible et que le mal est puissant, alors, par tout le pays, vous élèverez au pouvoir des gens qui croiront en la nature active de la paix. Et, une fois encore, il n'existe pas d'autre réponse. »